Avis : Un p’tit truc en plus - Page 6

Une vraie pépite ! Qu’est ce que ça fait du bien d’avoir d’excellentes comédies françaises comme « Un p’tit truc en plus » ! Et c’est qualitatif à tous les niveaux : très drôle et très touchant. Artus livre un film réaliste sur le handicap, et surtout sur l’humour des personnes handicapées, sans tomber dans la moqueries. Ayant la chance d’accompagner des personnes handicapées dans mon travail, je peux vous assurer que celles-ci ont un grand sens de l’humour et de la repartie, comme dépeinte dans le film. Le quotidien également des éducateurs et notamment la fracture quelques fois entre nos proches et notre travail est magnifiquement mis en évidence.
En soi, un film génial qui mérite d’être vu !

Merci pour ce film. Cette comédie familiale nous régale et nous fait rire tout du long. Ce fameux p'tit truc en plus, finit par s'effacer à l'écran pour laisser place à des acteurs sans filtres qui nous offrent une comédie authentique et spontanée. Bravo à Artus et à tous les autres acteurs pour ce très beau film qui livre un message fort.

Je trouve le film pas si exceptionnel que ça. Certains moment sont drôles mais répétitifs. Je le trouve un peu ennuyeux le film.

Même avec beaucoup de bonne volonté, et l'envie de vivre un moment joyeux en salle, difficile de trouver des qualités à ce film sans aucune surprise où l'humour ne repose que sur les sympathiques personnages handicapés. Presque aucun gag écrit, Artus qui devrait s'en donner à coeur joie dans ce rôle où il doit se comporter comme un pensionnaire, se contente du minimum, tandis qu'Alice Belaidi se donne elle beaucoup du mal pour donner de l'énergie à un film qui en manque cruellement. Si on peut se réjouir du succès d'un film français, un peu d'exigeance, même dans la comédie populaire, serait bienvenue.

J’ai eu la chance de voir ce film en avant première au festival du film de Colmar et c’était un pur moment de rire, d’émotion, et de tristesse ! Bravo Artus ! Je vous recommande vivement d’aller le voir en famille !

Un p'tit truc en plus est un feel-good movie rusé, car, à l'instar des films de Toledano et Nakache, il use de ses thématiques racoleuses pour s'approprier un sujet social, en y délaissant tout le réel qui l'accompagne. Difficile de déterminer dans quel but Artus a réalisé ce film. S'intéresser à une relation entre une personne valide et une personne handicapée ? Non, il y en a pléthore. Voir la réinsertion sociale de deux braqueurs après une évasion ratée ? Non, la tournure des événements est improbable. Mettre en exergue les éducateurs lors de vacances groupées ? Non plus, on ne s'attarde jamais qu'aux activités ludiques et aux gags.

Et c'est là l'hypocrisie du film. Derrière cette fable humaniste, où vilains malfrats et candides vacanciers sont en liesse dans un cadre bucolique, sont occultés le quotidien fastidieux, la dépendance à autrui, les ricanements mesquins, la discrimination subie et le manque d'accessibilité. Jamais on ne verra l'un des éducateurs changer une couche, essuyer la bave, être pris d'impatience face à une situation, précisément parce que le film ne souhaite pas s'encombrer de ce réel qu'il jugerait dérangeant ou en décalage avec son humour.

Alors il nous propose de rire de leur maladresse, de multiplier les personnages inutiles, de voir Artus cabotiner et Cornillac vociférer, tout en faisant preuve, malgré tout, d'une générosité sans limite. spoiler: Eh oui, le gros dur à cuire, toujours en colère, révèle son cœur tendre à la fin, en rachetant, avec on ne sait avec quel argent, le gîte tant apprécié de nos amis. Trois ans de prison pour le pauvre monsieur, et une amourette accomplie pour le voleur imitateur.


Est-il possible de rajouter du coulis de fruits rouges sur cette tarte chocolat-caramel supplément vanille ?

Très beau film, j'en suis ressorti très ému. Sans être idéaliste (il ne cache pas toutes les difficultés qu'on peut rencontrer au quotidien avec des personnes en situation de handicap) ce film montre des personnes au grand cœur qu'on voit si peu au cinéma ou à la télévision et nous emmène dans un très beau voyage et met en lumière les valeurs essentielles de l'humanité qui sont la simplicité, la fraternité et la joie de vivre. On rit beaucoup, non pas des personnes en situation de handicap mais avec eux.

Ok les minorités invisibles sont très bien mises en valeur.
Mais le scénario est tellement convenu qu'il laisse la sensation d'avoir déjà été écrit.
Ce n'est pas un mauvais film c'est simplement un film déjà vu.

Un p’tit truc en plus se saisit intelligemment de la comédie et du jeu de masques pour représenter la trisomie, l’autisme et la déficience mentale : spoiler: Marc tente de séduire Alice par des courbettes ridicules, celle-ci ment à son petit-ami en lui assurant, jour après jour, qu’elle annoncera demain son départ du centre pour les États-Unis, Sylvain se déguise en handicapé, prenant des cours de théâtre auprès d’un trisomique, Orpi enfin revêt la fonction d’éducateur spécialisé.
Tous les accompagnateurs – ainsi que les deux braqueurs – cachent la vérité, leur vérité, et souffrent d’une situation qui les empêche d’être là pleinement, en témoignent les déplacements incessants vers la table de jardin située entre deux arbres, espace de liaison avec l’extérieur par le réseau téléphonique qu’il offre. Face à eux se crie la vérité vulgaire d’un vivre-ensemble passant par-dessus les apparences, où simplicité rime avec convivialité. Autrement dit, les marginaux forment un centre, défini par un lieu délimité mais ouvert (le foyer associatif, la maison de vacances) qui attire à lui une normalité révélée dans ses paradoxes et dans ses égarements moraux ; si bien que les handicapés ont ce « p’tit truc en plus », ce degré supérieur d’humanité et d’authenticité qui ralliera les êtres nommés « responsables » mais en vérité perdus. Artus refuse toute approche clinique ou sociale pour préférer la pause estivale, la tranche de vie.
Cette pertinence de propos et de ton, qui prouve que le genre comique est pensé, peine néanmoins à gagner l’écran autrement que par l’incarnation des personnages par leur acteur respectif : Artus ne dispose ici d’aucune compétence, d’aucune vision relatives à la mise en scène, et n’aborde la réalisation qu’en qualité de directeur de comédiens, qu’ils soient professionnels ou non. Ses plans, ses scènes, son montage sont insignifiants, fidèles au tout-venant de la comédie populaire contemporaine. Aussi la réussite du long métrage demeure-t-elle relative, cantonnée au scénario et au show drolatique de ses figures au contact les unes des autres. Mais voir le public se déplacer en masse, acheter un ticket pour Un p’tit truc en plus rassure davantage que le succès récent de Cocorico (presque deux millions d’entrées), navrant de racisme ordinaire et de fainéantise narrative.

nous avons ete voir ce film suite aux eloges sur les entrees realisees,c'est une petite comedie sympatique bien jouee mais ce n'est pas la comedie du siecle .Il y a mieux en ce moment au cinema.

Si vous souhaitez passer un excellent moment plein de tendresse, d'humour et de moments plus émouvants, c'est le film qu'il faut aller voir. Un regard attendrissant sur la différence. Une belle leçon humaine sur ce qui nous lie.

Je ne m’attendais pas du tout à ça mais c’est vraiment un film extraordinaire ! On rigole du début à la fin. Aucune gêne avec le sujet, bien au contraire, on est décomplexés et ça fait du bien. A voir absolument !

Artus a traité des handicaps dans ses sketchs dès 2015.
Cette comédie généreuse et talentueuse montre la diversité des handicaps et l'engagement des animateurs.
Merci à Alice Belaidi, Clovis Cornillac, Artus pour ce moment de spontanéite et d'humanité.
C'est une pépite, allez-y en famille, les handicapés sont irrésistibles.
Cette magnifique leçon de vie a " Un p'tit truc en plus"

un petit charme en plus. Sa comédie est bien rythmé, bien écrite, mais finalement, Artus nous met en compagnie d'acteurs handicapés pendant 1h40, c'est le but du film, et on ressort assez ravi de ces rencontres. Les personnes handicapées ont leur logique, sont plus dans l'instant, moins dans le jugement et on devient un peu admiratif de leurs simplicité. Le film a du coeur, utilise bien les décors naturels de la Bourgogne. Un succès bien mérité

Mignon ! « Un p’tit truc en plus » est le nom du premier long métrage de Artus, d’abord humoriste, puis plutôt impliqué dans le cinéma. Il a toujours eu un certain engagement, semble-t-il, auprès du milieu du handicap.

La comédie fonctionne vraiment bien. J’ai passé un agréable moment. C’est un film attendrissant, léger, solaire et sincère. On sent qu’il a été construit de bon cœur. On peut aussi admettre qu’il y a un bon dosage d’humour et de tendresse. Il s’adresse clairement à tout le monde (attention seulement aux grossièretés).

« Un p’tit truc en plus » a également l’intelligence d’éviter les clichés. Le handicap n’est pas le sujet. Le film ne se veut pas non plus être donneur de leçon. Les personnes en situation de handicap sont au centre du récit et ne sont pas utilisées en second plan comme intérêt pour simplement faire des blagues par exemple. Artus a dirigé 11 acteurs débutants qui ont un p’tit truc en plus. Je dirais en fait que la force principale de cette comédie vient des personnages, qui sont tous bien écrits. On retient la plupart des prénoms. Certains personnages, certes, vont avoir plus de place à l’écran et d’importance, mais le film est débordant de jolies relations qui vont bien évoluer au fil des 90 minutes. Le groupe est très sympathique, et on croit en cette colonie de vacances adaptées.

Donc le métrage est vraiment beau et naturel. Pour rentrer un peu dans le détail côté technique, j’ai été agréablement surpris par la réalisation où Artus se permet tout de même de proposer quelques plans assez surprenants, que ce soit sur l’environnement ou la façon de filmer le groupe de vacanciers. Si le film est solaire, c’est aussi parce qu’il fait film d’été, qu’il y a toujours une luminosité très claire et que le ciel est toujours bleu au-dessus de ces lieux de tournage au massif du Vercors. A ce titre, on peut également dire qu’il y a très peu de décors différents dans le film.

Pour finir avec quelques point négatifs, le film regorge de facilités scénaristiques flagrantes, ne serait-ce que concernant le personnage d’Artus en début ou en fin de film. En outre, sans surprise, le film est ultra prévisible et les péripéties mènent à une happy-end bien trop happy-end à mon sens. Mais bien sûr, le but du film est plutôt de sensibiliser. Il met l’accent sur le côté belle leçon d’humanité, qui peut permettre de faire évoluer le regard que peuvent avoir certains sur le handicap et l’acceptation de la différence.

Bref, parler de chef d’œuvre serait exagéré mais je recommande complètement « Un p’tit truc en plus » à tout type de public. On en ressort avec un p’tit sourire en plus. Le démarrage au box-office semble impressionnant. Le film est parti pour être un immense succès, et c’est très cool.